lundi 17 décembre 2007

Le Gers givré

-7°C et une seconde partie de nuit pleine de brouillard givrant, où l'air nocturne s'est peuplé d'innombrables microgouttelettes en surfusion, qu'un petit vent d'est pousse à travers champs et glisse au travers des haies. Et voici le résultat de toute cette eau en suspension prompte à se congeler sur le premier support rencontré :






dimanche 16 décembre 2007

Une petite brume de nuit

Fantastique soirée où le brouillard givrant se fragmente et s'abaisse. Du coucher du soleil à la nuit noire, je déambule sur les sommets des collines pour contempler la brume vespérale. Singulière ambiance que celle de cette campagne ouatée plongeant dans le crépuscule ! Au cours des dernières années j'ai si souvent dû lutter de vitesse contre l'élévation du soleil et la dissipation du brouillard qui s'en suit, voici que j'ai tout le temps de réaliser des clichés longtemps rêvés. Comme par exemple cette vue panoramique du village de Saint-Orens-Pouy-Petit cerné par les nappes fantomatiques :

mercredi 12 décembre 2007

Crépuscule, rocs et nuées

Le Balaïtous et le Palas apparaissent dans une miraculeuse fenêtre entre les nuages. Un pur bonheur !

mardi 11 décembre 2007

Bruit et fureur

Barre de l'Adour, Pyrénées-Atlantiques, 10 décembre 2007.



mercredi 5 décembre 2007

Nuages de la fin du jour

Voici une fin d'après-midi intéressante du point de vue météorologique, avec cette timide manifestation d'ondes de Kelvin-Helmholtz dans un ciel tout en nuances :

Un quart d'heure plus tard, le rouge du soir asperge les nuages :

mercredi 28 novembre 2007

Encore deux portraits de Holmes


Holmes continue de diluer sa bulle de poussières et de gaz en sillonnant lentement le centre de la constellation de Persée. Aux jumelles comme au télescope, le spectacle est magnifique sous un ciel bien noir. Mais en ville ou en périphérie urbaine, cette comète singulière n'est plus visible à l'œil nu, alors que loin des villes son observation est évidente (à condition d'être quelque peu familiarisé à la vision indirecte). Sur le cliché ci-dessus, p17/Holmes s'éloigne doucement de l'étoile Mirphac (au centre) qu'elle à "frôlé" au cours des jours précédents. (pose de 98 s, Pentax K10D, 135/2.5 Pentax-M à pleine ouverture, 400 iso, entrainement manuel sur monture Polaris même pas mise en station !).

Voici une autre vue, un panoramique obtenu à partir de trois clichés posé seulement 10 secondes (!) chacun avec le tout nouveau 50 mm ouvert à 1.4 que j'ai trouvé à la foire photo de Bon-Encontre. Holmes est visible comme une tache verdâtre tout en bas juste à droite de Mirphac, au centre du bandeau se trouve le double amas de Persée et en haut trône le "W" caractéristique de la constellation de Cassiopée.

lundi 19 novembre 2007

Le retour de la douceur

Malgré la température glaciale de ce matin (-9°C relevé sous abris à la station Météo-France de Auch-Lamothe), c'est un après-midi presque doux (12°C) qui enveloppe rapidement la Gascogne au cours de heures qui suivent. Voici une photo prise du pied de la tour de Termes-d'Armagnac en direction de la Bigorre où le Pic du Midi domine. Alors qu'un bon petit vent de sud faisait claquer le drapeau au sommet de la tour, ce n'est qu'une brise infime qui contribue à l'étalement horizontal des fumées produites sur les rives de l'Adour. Un bel exemple de gradient de vitesse !

dimanche 18 novembre 2007

Des bulles que l'on croit immobiles ...

Avec une température de -9°C relevée sous abris, pas étonnant que l'eau des poules aie gelé en bloc. C'est à la barre à mine que je me suis attaqué à cette masse de glace. Puis je me suis aperçu que ces gros fragments de glace constituaient des sujets de choix pour la macrophotographie !

samedi 10 novembre 2007

Apparition matinale

C'est au moment du petit-déjeuner que l'excitation d'une pie dans l'un des marronniers attire mon attention. Le corvidé ne cesse de bondir de branche en branche autour d'une masse, qui doit être un oiseau (j'opte pour un rapace nocturne) qui se tient immobile. Je m'approche et, Ô stupéfaction, je me rends compte qu'il s'agit d'une chouette chevêche ! Ce doit être celle dont j'avais repéré le chant lointain au cours de ces dernières nuits ... J'ai tout juste le temps de m'emparer du K10 et du 300 mm avant que la bête, m'ayant aperçu au travers de la fenêtre, ne prenne la poudre d'escampette !

mercredi 7 novembre 2007

Soies et Perles

Nouveau matin de grâce, où se révèle d'étonnantes assemblées de perles liquides ornant les soies de l'épeire.

Il ne s'agit pas exactement de rosée au sens propre, car cette dernière se forme par la condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'air au contact des objets refroidis par rayonnement au cours de la nuit. Ici, il s'agit d'une collection (c'est-à-dire d'une accumulation) des gouttelettes constituant le brouillard, fort abondant ce matin là. De subtils effets de couche limite interviennent dans cette histoire, qui font que ce sont surtout les objets fin et saillants (fils, brindilles, limbes et branchettes) qui vont ainsi collecter quantité de gouttes d'eau, constituants de véritables piège à brouillard.

samedi 3 novembre 2007

La comète Holmes - 3

Je ne me lasse pas d'observer et de photographier cette chère comète. J'emploie de nouveau le téléobjectif de 135 mm ouvert à 2.5, ce qui m'offre un champ assez large me permettant de la mettre en valeur en compagnie des richesses stellaires de la constellation de Persée :

mercredi 31 octobre 2007

Contemplation nocturne

J'aime ces nuits calmes
L'air accueille le brouillard discret
Je foule la rosée qui devient givre
Au loin chuinte l'effraie.
Sous ce ciel immense
Je ne veux pas
Dormir.


mardi 30 octobre 2007

La comète Holmes - 2

Nouveau cliché de la comète Holmes, à grand champ cette fois ci : quatre poses de 30 s à 400 iso au K10, avec le 135/2.5 en guise d'objectif :

lundi 29 octobre 2007

La comète Holmes

Une comète presque anonyme a vu sa luminosité augmenter d'un million de fois il y a quatre jours de ça. Jusque là invisible dans un grand télescope, la voici rivalisant d'éclat avec les étoiles de la constellation de Persée, où elle est facilement visible (même à l'œil nu et même en ville !) comme une étoile jaunâtre un peu floue. Depuis, 17p/Holmes est devenu la vedette du petit monde astronomique, et tout les amateurs de l'hémisphère nord peuvent à loisir lui tirer le portrait tout au long de la nuit.
Je n'échappe pas à cet engouement planétaire, mais la panne de l'alimentation du moteur d'entrainement du télescope me contraint à me hasarder à un entrainement manuel ... Avec 750 mm de focale, cela demande une certaine concentration, pas question de trembler !
Heureusement que la luminosité de cette comète singulière me permet de me contenter de l'accumulation de trois poses de trente secondes. Et voilà le résultat, assez proche de ce qu'offre l'observation visuelle :


(Données techniques : boîtier Pentax K10D, télescope Perl-Vixen 150/750 (F/D 5) sur monture Polaris non motorisée (entrainement manuel), 800 iso, superposition de trois poses de 30 s avec soustraction du bruit).

dimanche 28 octobre 2007

Mon vieil ami Petavius

Ce soir, après une longue contemplation de la comète que j'allais photographier le lendemain, je me régale en observant la Lune. La turbulence atmosphérique est faible et le télescope de 150 mm offre des images croustillantes de détails. Voici un portrait du cratère Petavius, qui a pour signe distinctif une faille (rima Petavius), partant du centre vers le bord, ce qui lui donne l'allure d'un cadran d'horloge qui n'aurait conservé que sa grande aiguille :

lundi 15 octobre 2007

Le croissant et la ferme

Horizon typique de la Gascogne où se distingue la silhouette d'une ferme. Ce soir s'y ajoute un délicat croissant de lune, lévitant dans le tiède crépuscule de l'une des plus douce journée de l'automne.

samedi 13 octobre 2007

Orfévreries matinales

Les 12 et 13 octobre, la campagne gersoise s'est réveillée sous un épais brouillard. Une ambiance claustrophobante et bien maussade, mais qui allait permettre aux soies des toiles d'épeires de s'orner d'innombrables gouttelettes scintillantes. J'ai passer des heures heureuses à photographier ces orfèvreries éphémères !
Voici les clichés issus de cette plongée dans l'herbe humide et les buissons mouillés :

Les perles d'eau mettent en évidence la disposition des fils de soie, et révèlent la sophistication de la structure de cette toile d'épeire. En voici un autre exemple, pris le long de l'un des rayon du piège que l'araignée à tisé au cours de la nuit :

Un cliché pris par dessus donne ce résultat (j'ai privilégié une grande ouverture pour ne disposer que d'une faible profondeur de champ) :


Voici deux vues d'une toile minuscule découverte sur un bout de lierre :


Et un troisième cliché de la même toile, mais photographiée en contre-plongée afin de la saisir sur fond de brouillard :


Toutes les araignées ne font pas des toiles, mais presque toutes dévident un fil extrêmement fin au cours de leurs pérégrinations. Rien de tel que la rosée pour mettre en évidence ces discrets "fils d'ariane" bien plus nombreux que l'on ne l'imagine :

... sur les géraniums flétris ...

... tout autour des épines du rosier:


... entre les feuilles pointues de cette plante dont j'ai oublié le nom !

La suite ce soir !

jeudi 20 septembre 2007

Brouillard

samedi 1 septembre 2007

Promenade aérienne

Ce soir j'ai une nouvelle fois la chance de pouvoir faire un tour dans les airs grâce aux Montgolfières de Gascogne. Voici une vue du terrain de décollage (le stade de Lectoure) juste après un départ mouvementé :En vol, avec Lectoure visible dans le coin inférieur droit :

Une ombre dans les champs :
J'aime beaucoup la perspective étonnante qu'offre ce panoramique vertical sur Fleurance :
Texture terrestre :
Ambiance vespérale :

vendredi 31 août 2007

Coucher de soleil

Un beau coucher de soleil sous le vol lourds des altocumulus :

mercredi 29 août 2007

Orage, Ô joie !

Ce soir il se passe enfin quelque chose ! Le ciel est empli de grondement et l'horizon ouest vacille sous les éclairs répétés. Ce sont deux foyers orageux distincts qui s'approchent à grands pas, je n'ai que peu de temps pour leur tirer le portrait : Les coups de foudre me surprennent par leur luminosité. L'atmosphère est heureusement devenue plus transparente à l'approche de la tourmente. Mais je me rends compte que je n'aurais guère le temps de temps de trouver un avant-plan de choix, alors j'improvise ! :
Orage, Ô joie !

Ci-dessus un gros plan sur un triple impact simultané entre Condom et Larresingle.
J'ai bien fait de me dépêcher de photographier ces éclairs, car l'activité électrique allait très rapidement diminuer dès les minutes suivantes.
Bon, à quand le prochain ?

mardi 28 août 2007

Une si jolie Lune ...

Un portrait de notre compagne, en toute simplicité :

jeudi 16 août 2007

Pileus

A la mi-journée l'instabilité de l'atmosphère devient manifeste, et la multiplication des Cumulus congestus me gratifie d'un bel exemple de pileus coiffant un nuage convectif plus vigoureux que les autres :

L'inaccessible orage - 3

Une nouvelle fois le tonnerre est audible du Château de Monluc en direction de l'est : une ribambelle d'orages est en train de se développer très rapidement le long d'une ligne de convergence où se heurtent le vent d'autant et le vent venu de l'atlantique, qui souffle de plus en plus fort.
A tel point que, filant sur la route afin de me rapprocher de la bête, je vois entre Lectoure et Castera-Lectourois un grand platane se faire littéralement "plumer" par une rafale d'une force remarquable. Deux branches et des débris pleuvent sur la route juste au-devant de la voiture qui venait de me dépasser. Au moment où je m'aventure sur l'arbre mutilé, La troisième branche est pour le toit de ma vieille R25 !Arrivé sur le plateau, je me rends compte que la ligne orageuse s'éloigne beaucoup trop vite pour que je puisse prétendre la poursuivre. Heureusement qu'en chemin j'avais pris le temps de saisir ce panorama avec Lectoure au premier plan :


Je soupçonnais ces monuments joufflus d'engendrer quelque violence, et c'est ce qui se produit, peu après cette prise de vue, du coté de Montricoux (Tarn-et-Garonne, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Montauban). De très puissantes rafales sous orage, estimée entre 120 et 150 km/h, ont arraché arbres, poteaux et toitures !

mercredi 15 août 2007

Promenade au crépuscule

Une balade alors que vient la nuit, comme nous en avons l'habitude ...

lundi 13 août 2007

L'inaccessible orage - 2

A partir de 18h le ciel s'est chargé et je savais l'orage imminent. Je lisais dans l'assemblée des nuées la rencontre des vents contraires bâtissant ce nuage majestueux. L'orage éclata et déversa ausitôt des trombes d'eau sur la vallée du Gers, Lectoure et la Lomagne.
Hélas ! J'étais confiné au travail et je n'ai pu glaner qu'une maigre fraction du somptueux déchaînement. La photographie ci-dessous est centrée sur la cheminée ascendante de ce splendide cumulonimbus :

jeudi 9 août 2007

Sous les étoiles de la Ferme

Soirée d'observation jubilatoire à la Ferme des Etoiles, jusqu'à 4h du matin !

Le télescope de 620 mm sous la Voie Lactée, droit vers l'amas ouvert M11.

Lorsque la cible convoitée est au zénith, l'escabeau géant est vraiment indispensable !

La fabuleuse lunette Takahashi de 125 mm est resté rivée sur Jupiter toute la soirée.