vendredi 31 décembre 2010

mardi 30 novembre 2010

La tête dans les nuages


Un mur de foehn s'est formé sur les Pyrénées. Malmenés par la turbulence, des nuages dansent au soleil couchant en enveloppant d'or le sommet du Pic du Midi.

Pentax K-x, téléobjectif Canon 600/4.5.

lundi 22 novembre 2010

Brumes de Gascogne

Nouvelle exposition au château ! :

Notez que du 10 au 31 décembre elle cédera partiellement la place à une exposition de couteaux réalisés par Charles Schmidt (le plus grand coutelier de Jegun !), accompagnée de mes clichés de l'artiste œuvrant dans son atelier.
Le printemps 2011 s'annonce déjà plein de bouleversements, avec l'aboutissement de deux projets : si l'un est attendu depuis des années par mes "fans", l'autre va vraisemblablement apporté du nouveau dans un domaine où, par la force des choses, je n'ai encore aucune expérience actuellement !
Ensuite, nouvelles expos photo à thématique météorologique à partir de février, puis un grand événement au printemps ...
Je profite de cet article pour préciser les horaires de visite que j'ai omis sur l'affiche ci-dessus : de 10h à midi et de 15h à 19h. Si vous vous donnez la peine de venir vous découvrirez quelques photographies inédites. Audace : je me fais plaisir en abandonnant, à certaines occasion, les formats classiques pour proposer des images panoramiques.

samedi 13 novembre 2010

Des soies dans l'azur (2)

Tout comme le 27 octobre dernier, les conditions sont réunies pour que la brise charrie des nuées d'araignées sustentées par leurs fils de soie. Le phénomène prend aujourd'hui une proportion rare, et même les distraits remarqueront ces câbles encombrés de "toiles" d'araignées :

Monts et brouillards


Tandis que Castera-Verduzan est noyée sous une nappe de brouillards, les Pyrénées, à plus de cent mille mètres de là, étincellent sous la lumière d'automne et leurs neiges neuves.

mardi 2 novembre 2010

Tableaux d'automne



dimanche 31 octobre 2010

Cadeau de fin de mois

Aimables cieux de traîne, j'aime vos blancs bouillonnements entrecoupés d'azur. Passent les pluies aux gouttes pointues sous le vent, pour offrir ensuite cette écharpe de couleurs, comme s'il s'agissait de se faire pardonner :


mercredi 27 octobre 2010

Des soies dans l'azur

Il est de délicieuses journées d'automne faites de convection douce et de brise caressante. Ce sont là les conditions attendues par des araignées de tout poil pour laisser filer au grès d'un courant d'air un long fil de soie, jusqu'à ce que la portance de celui-ci leur permette de partir au gré du vent.
Par chance, le ciel est d'une limpidité parfaite, et c'est un azur profond qui se peuple d'une féerique multitude de soies invisibles, trahies par le reflet du soleil glissant sur leur ondulation aériennes :
En masquant le soleil avec une cheminée, je peux à loisir contempler ce surprenant spectacle. Un zéphyr délicat porte ces fils d'est en ouest, tout doucement. Fleuve subtil, soustrait aux regards des distraits, déroulant calmement sa partition de soie dans la douce épaisseur de la basse troposphère. Les reflets révèlent des fils flottant à des centaines de mètres d'altitude, et certainement d'avantage. Leurs paresseuses ondulations sont quelquefois perturbées par de rares bulles ascendantes d'origine thermique. Près de la position du soleil, une intense diffusion met en évidence d'autres corps nageant dans l'océan atmosphérique (brindilles, pollens, poussières, nœuds de fils d'araignée), parmi lesquels font irruption le vol vibrionnant d'un insecte ou le coup d'aile nerveux d'une hirondelle sur le départ.

De la brume et des lointains


Enfin le retour de quelques "Brumes de Gascogne" !
Cette vue de la vallée du Gers à été obtenue à l'aide d'un téléobjectif Canon (modifié Pentax) de 600 mm de focale, peu après le lever du soleil le 27 octobre 2010. Je ne sais pas encore à quel village correspond le petit clocher visible près de l'horizon.
Quelques minutes auparavant, je saisissais cette vue originale du massif du Canigou vu à 217 km de distance :

dimanche 24 octobre 2010

Retrospective : cumulonimbus isolé le 2 septembre 2010

Ce cumulonimbus solitaire planait sur l'est du Lot-et-Garonne alors que le jour déclinait. Voici la tête qu'il avait vu de La Sauvetat. Le faible flux de sud-ouest en altitude étirait l'enclume de cette cellule à brève durée de vie, ce qui est caractéristique de ce genre d'orage de chaleur.
Quelques minutes plus tard, le démantèlement du roi des nuages était accentué :


dimanche 19 septembre 2010

Rétrospective : 18 juin 2007 - L'appel de l'orage

En cette interminable période de disette orageuse, je me tourne vers les riches heures des années passées, et j'en profite pour mettre à jour des versions rafraîchies des séquences animées réalisées à l'occasion des orages d'antan.
Nous voici le 18 juin 2007. Un magnifique cumulonimbus se développe sur le sud du Lot-et-Garonne. Vu de château de Saint-Puy, il occupe l'horizon nord. J'ai tout le loisir de l'admirer, car son déplacement est lent et que sa colonne ascendante ne tarie pas alors qu'approche l'heure où je peux gagner les routes pour m'en rapprocher.
Soupçonnant un prochain essoufflement de la bête, et conscient du temps qu'il me faudrait pour me rendre par-delà la Garonne, je me poste sur les plateaux lomagnols entre Lectoure et Castera-Lectourois pour tirer le portrait de ce roi des nuages. Centre-trente-six vues m'ont permis de réaliser la brève séquence accélérée ci-dessous. La seconde partie de ce clip reprend, en gros plan, la vigoureuse cheminée ascendante. On l'y voit littéralement ancrée dans la basse troposphère où elle plonge ses racines avides d'air chaud, tandis que le flux de sud-sud-ouest en altitude écarte rapidement l'enclume glacée.

June 18, 2007 cumulonimbus timelapse from Pierre-Paul Feyte on Vimeo.

samedi 11 septembre 2010

mardi 7 septembre 2010

Orage et Voie Lactée

Bien que déconcertante, voir décevante en ce qui concerne les phénomènes orageux, cette année 2010 m'aura permis de réaliser deux clichés dont je rêvais depuis longtemps.
Le 10 mai dernier, je saisissais enfin des éclairs au-devant du soleil couchant, grâce à un orage marchant avec obstination en direction de notre étoile qui plongeait à l'horizon. Voilà des années que j'avais cette image en tête !
Une autre me trottait dans l'esprit. Celle d'une rencontre entre l'orage et le ciel astronomique, le bonheur de voir se côtoyer sur un même cliché les lactescences de la Voie Lactée et l'éclat fulgurant de la foudre. Certes, j'avais déjà réussi à réunir l'éclair et la lune, mais arriver à conjuguer les paillettes d'éternité de ces légions d'étoiles et l'éclair tonitruant demandait, en plus de la nécessité de disposer d'un capteur très sensible (et en ce domaine celui du Pentax K-x fait merveille) et d'un objectif offrant un vaste champ (et là c'est le fameux 10-20 EX de chez Sigma qui excelle), un concours de circonstance me permettant d'avoir l'orage idéalement placé par rapport à la majestueuse arche de la Voie Lactée.

Ce soir, 7 septembre 2010, toutes les conditions sont enfin réunies :


Vingt-huit minutes plus tard, le déchainement est imminent :


Après, c'est le chaos habituel, pluie battante, rafales qui secouent la voiture, quelques petites branches qui volent. Je reprends la route pour bondir vers un autre point de vue qui donne en direction de Lectoure et de la vallée du Gers, c'est-à-dire vers le nord-ouest, et je peux y contempler le spectacle de ces multiples foyers orageux qui s'éloignent alors que les étoiles réapparaissent :

Some lightning storms under the stars from Pierre-Paul Feyte on Vimeo.

dimanche 29 août 2010

mercredi 25 août 2010

Première lumière

Je prête quelque similitude entre la "première lumière" d'un télescope et la mise à l'eau d'un navire. La coque terminée, il y a encore énormément d'aménagements et de second-œuvre à accomplir. Mais déjà, mais surtout, c'est le moment de vérité pour le concepteur de l'esquif qui, porté par l'onde, va révéler la pertinence des calculs et/ou approximations qui ont présidé à sa réalisation.


Voilà seize années de cela, je m'étais évertué, dans un quotidien pourtant autrement plus difficile qu'aujourd'hui, à frotter deux disques de verre l'un contre l'autre des dizaines d'heures durant. Objectif de tant d'obstination : la fabrication d'un télescope doté d'un miroir 250 mm de diamètre. Il y a quatre ans, mon ami Philippe Tosi accepta avec l'enthousiasme dont il est coutumier de retoucher le miroir que j'avais, dans la fougue de mes jeunes années, affublé d'un profil hyperbolique alors que c'est la parabole qui doit dicter avec rigueur l'établissement de sa subtile concavité. L'orfèvre truculent accompli bel ouvrage, mais deux années passèrent encore jusqu'à ce que je fasse revêtir l'auguste surface optique d'une couche d'aluminium aux bons soins de l'entreprise Legrand de Rabastens-de-Bigorre.
Encore deux ans, et me voici enfin en mesure d'envisager la construction d'un véritable observatoire sous le ciel préservé du Gers. Profonde motivation que l'assouvissement de ses rêves d'enfant ! Je me suis donc attelé à la réalisation d'un tube octogonal de robuste allure. Des heures d'atelier où je me suis refusé le recours à l'établissement de plans, le seul crayon que je manipulais étant celui me permettant de porté le tracé des découpes sur les éléments en bois ou en acier. Une fabrication tâtonnante, dans le souvenir d'une première réalisation conçue en 1994.
Le 17 août, premier essai : le télescope en précaire position me donne des images réjouissantes de la lune en train de se coucher, mais il m'est impossible d'apprécier la finesse des détails en raison de la forte dégradation qu'entraine la position extrêmement basse de l'astre.
Hier soir, 25 août, après la réalisation hâtive d'un support azimutal, vient l'instant des premières observations dignes de ce nom. Malgré la turbulence atmosphérique qui accompagne l'apparition d'un léger vent d'autan où se devinait déjà la fournaise du lendemain, les détails abondent sur la Lune, et je suis littéralement fasciné par les détails qui se révèlent, lors des trop rares et trop brefs répits de l'agitation atmosphérique, sur le disque de Jupiter. Puis ce furent les Pléiades, puis le double amas de Persée, puis le sommeil les yeux embués d'étoiles et de mondes lointains.
Quelques images :


Un p'tit bord de Lune centré sur le cratère Petavius.


Jupiter et deux de ses satellites (cliquez pour agrandir).

Le télescope photographié au clair de lune
(photo prise à main levée, pose de 0.8 s, iso 8000, 50/1.7 !)

lundi 23 août 2010

Promenade du soir

dimanche 15 août 2010

Juste à coté

Où sont les tonitruants étés gascons, ces aoûts rugissants de tonnerres quotidiens, ces champs torréfiés accueillant foudres et déluges ?
Je dois me contenter d'un orage minuscule, qui passe juste au sud de Saint-Puy. Ce ne doit être qu'un "grain" de ciel de traine, une singulière giboulée estivale, mais le météore a daigné donné de la voix en frappant d'un éclair, un coup de foudre parfaitement unique, le toit du château qui m'abrite. Une promesse de jours heureux, d'une fin d'été ponctuée de spectacles kérauniques ? Peut-être ...
En attendant, une petite séquence accélérée de ce mini-orage mignon tout plein :

Nearby storm from Pierre-Paul Feyte on Vimeo.

Jument nerveuse avant l'averse

Jean le blanc

Titubant dans la cuisine au moment de prendre le petit déjeuner, je remarque au-dessus de la colline un rapace bien plus gros que les buses qui le houspille. Un circaëte Jean-le-blanc ! Le temps de bondir sur le 600 mm et hop ! :

vendredi 13 août 2010

Filent les étoiles ...

J'ai extrait et additionné les météores visibles sur les neuf-cent-cinquante-trois poses de quinze secondes obtenues entre 23h43 et 04h07 lors de la nuit du 12 au 13 aout. Onze des vingt-et-une étoiles filantes enregistrées se retrouvent sur l'image ci-dessous, les dix manquantes étant hors champs ou en-dessous de l'horizon par le décalage que produit la rotation apparente du ciel, ou bien encore exclues du recadrage vertical que j'ai choisi pour son dynamisme et la mise en évidence du radian :

lundi 9 août 2010

Etoile filante

Pentax K-x, Sigma 15/2.8 fish-eye, iso 3200, 15 s.

... Et ce n'est pas une Perséïde, probablement une Delta Aquaride.
980 clichés m'ont permis de réaliser le film visible sur Vimeo :

Perseid Meteor Shower August 12, 2010 from Pierre-Paul Feyte on Vimeo.

vendredi 30 juillet 2010

mardi 20 juillet 2010

Rideau de foudre

Ce soir, un orage qui avait manifestement décidé d'être lent, tant par son déplacement que par son activité électrique, s'est promené vers le centre-est du Gers. Espérant d'autres foyers qui auraient pu me concerner plus directement, je ne suis pas parti à sa poursuite et me suis contenté de le contempler de loin :

L'image ci-dessus est le résultat de la superposition de dix-sept clichés (!) pris entre 23h47 et 00h14.
Le lendemain, j'ai regretté de ne pas m'être rendu à son chevet, histoire d'aller tâter ces foudre tentatrices et d'ouïr quelques beaux tonnerres. Mais maintenant que je découvre cette composition, je ne le regrette plus !
(Pentax K-x, objectif Sigma 105 EX Macro).

vendredi 16 juillet 2010

Une nuit parfaite

"C'était une nuit extraordinaire.
Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l'herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d'or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit."

Jean Giono, Que ma joie demeure.

Il est des nuits parfaites, de ces heures obscures où s'offre enfin à l'œil tout ce que le jour ravi. Cette nuit en est une : le Cosmos est sur le pas de ma porte, le ciel croule d'étoiles, et chevêches et petits ducs se disputent l'attention des soleils lointains à coup de notes flutées.
A l'heure où les moissonneuses cessent leurs distants mugissement, je poursuis ma moissons d'astres. Quatre piquets et une corde m'ont permis de mettre hors de portée de la jument toujours curieuse le télescope solidement campé sur sa monture équatoriale. Les chèvres de l'enclo voisin, interloquées au début, se sont rapidement habituées à mon patient glanage nocturne.
Choisir une étoile et la suivre adroitement dans son ascension pour garder le cap, la main ne devant pas se crisper sur cette petite manette qui me permet de compenser la rotation de la Terre, voilà l'enjeu. Les minutes, les heures s'accumulent, les photons stellaires pleuvent sur la mosaïque semi-conductrice et se transforment en chiffres ordonnés dans la carte mémoire. Une image se construit, celle de la Voie Lactée, sublime arche nocturne :

(Pentax K-x, Sigma 10-20 EX à 10 mm et f/4, iso 1250, surimpression de sept poses de trente secondes).

Le pied de la Voie Lactée glisse par-delà la haie qui frange la colline. Des millions d'étoiles cherchent à se cacher derrière quelques petits chênes et frênes, mais elles n'y arrivent pas :

(Pentax K-x, SMC Pentax-M 50/1.7 fermé d'un cran, surimpression de trois poses de trente secondes, iso 1250).

Dernière minute : retrouvez une douzaine de mes œuvres au sein de la XVIIIè exposition Cham au château de L'Isle-de-Noé aujourd'hui samedi 17 juillet à 18 h ! (expo ouverte tout les jours jusqu'au 25 août, entrée libre).

samedi 3 juillet 2010

Orage

Retardé par une panne électrique de ma voiture, je manque la mise en place de ces deux grosses cellules qui encadrent Saint-Puy. Une à l'ouest, l'autre à l'est, j'hésite (tout en me battant contre fusibles et relais) avant de partir coté est, le bon choix. Arrivé au point de vue, le secteur de Fleurance et une bonne partie de la vallée du Gers disparaît sous un déluge où je soupçonne la grêle. L'activité électrique est soutenue, mais je suis très gêné par une invasion de nuages bas provenant du nord-ouest ainsi que par la pluie qui devient plus soutenue. Les deux images suivantes sont issues de séquences vidéo saisies avec le Pentax K-x :


Puis se présente un nouvel orage qui arrive par le sud-sud-ouest. Les éclairs pleuvent sur les coteaux et se rapprochent. Ce sursaut de colère atmosphérique a toutes les chances de passer en plein sur mon domicile, où je retourne afin de pouvoir veiller sur les miens. C'est protégé de la pluie par l'escalier que je peux saisir ce joli éclair extranuageux :

Un autre orage à sévi au cœur de la nuit. Je suis resté longuement à la fenêtre pour contempler cette fureur électrique, mais l'épuisement consécutif à mon manque chronique de sommeil m'a incité à ne pas prendre la route à sa poursuite. Je ne le regrette pas, j'en ai profité pour écouter le tonnerre alors que la chouette chevêche se posait sur la gouttière à moins de deux mètres de moi. Puis dodo, demain sera un autre jour !

lundi 28 juin 2010

Supercellule

Ouf !
Je viens enfin de publier mon "reportage" concernant la supercellule du 25 mai dernier. Il est visible sur le forum d'Infoclimat à cette adresse :
http://forums.infoclimat.fr/topic/58157-supercellule-gersoise-du-25-mai-2010/


Le bouquet final fut ce mur d'orage s'en allant vers le Lot :

Last storms - June 25, 2010 from Pierre-Paul Feyte on Vimeo.

lundi 21 juin 2010

La frange verte


Facétie commune de la réfraction atmosphérique, la frange verte qui surmonte le dique du soleil couchant était ce soir particulièrement marquée.
Il fallait bien ça pour ce solstice, pour lequel je me devais de fixer l'ultime rayon du plus long des jours ...

dimanche 20 juin 2010

Supercellule : le film

Voici enfin une première partie des séquences vidéos accélérées obtenues lors de cette folle journée du 25 mai 2010 :

May 25, 2010 supercell from Pierre-Paul Feyte on Vimeo.

lundi 10 mai 2010

Eclairs et soleil couchant

L'image que je rêvais de faire depuis longtemps :


Heureuse conjonction, depuis des années attendue, de la foudre et du soleil couchant.
Comme si ce spectacle hors du commun ne suffisait pas, le même orage, dans sa lente reptation vers le nord, allait côtoyer le village de La Romieu quarante minutes plus tard :


Je prête volontiers à cet éclair
le désir d'effleurer les tours de la collégiale.

dimanche 9 mai 2010

Précieuses dernières minutes

Précieuses dernières minutes que celles qui précèdent la disparition du soleil. Lumières rares, instants volés, douceur de ces averses de mai ...




mardi 27 avril 2010

Herbes et étoiles - 3

C'est reparti pour de fructueuses explorations nocturnes :

Tipule ensommeillé sur une feuille de tilleul.


Balanin dévorant le limbe d'une feuille de cognassier.

Volumineuse chenille au repos.

Toutes ces photographies, ainsi que celles des soirées précédentes sont prises avec le 105 EX Macro DG de Sigma et le Pentax K-x. L'excellente qualité d'image que délivre ce boîtier aux hautes sensibilités fait que
je n'ai pas hésité à pousser la sensibilité à 800 et 1600 iso dans le cas des deux chasses nocturnes précédentes, car je n'ai pas employé de trépied mais un simple "bean bag" improvisé avec un paquet de coquillettes !

lundi 26 avril 2010

Herbes et étoiles - suite

Encore quelques moments d'éternité dans la prairie, sous les astres :


La vesse redresse ses feuilles vers la nuit .


J'ai longuement contemplé les villosités de la limace (Arion rufus),
un sujet qui à le bon goût de ne pas bouger trop vite !

samedi 24 avril 2010

Dans l'herbe, sous les étoiles

Je retrouve les joies de la macrophotographie nocturne :


Jeune sauterelle timide.


Chenille assoupie.


Akène de pissenlit pris dans la soie.

lundi 19 avril 2010

Sous le ciel électrique


Enfin les beaux jours, avec cet après-midi plein d'émotion en compagnie de quelques orages printaniers. Ils m'ont surpris par l'intensité de leurs précipitations (il y a même eu du grésil) entrainant ruissellements et coulées de boue, et celle de leur activité électrique aussi soutenue que prolongée. Comme en témoigne l'image ci-dessus, nombre de ces éclairs étaient internuageux, mais ils y eu aussi quelques coups de foudre retentissants.

En soirée, c'est à proximité de la chapelle de Theux que je contemple un cumulonimbus sur fond de coucher de soleil.

Pentax K-x, Sigma 70-200 EX, mode vidéo.