samedi 27 décembre 2008

Gouttes

La neige fond, et dans l'éclat du soleil je me penche sur les explosions qui ébranlent les surfaces des flaques sises à l'aplomb des toits du château :


dimanche 30 novembre 2008

Visibilité exceptionnelle


Alors que la dépression conçue au large du Golfe de Gascogne à déjà gagné l'ouest de la France, ici en Gascogne c'est une transparence exceptionnelle qui précède l'arrivée des pluies. Ça valait la peine de braver les rafales et les premières gouttes pour amener le 600 mm sur les hauteurs sises entre Mas d'Auvignon et La Sauvetat pour tirer le portrait du Canigou, distant de plus de 250 km !

lundi 17 novembre 2008

Mer de nuages

Inoubliable promenade aux environs du col d'Aspin, pour contempler aux feux du crépuscule le Pic du Midi et sa mer de nuages :

lundi 10 novembre 2008

Crépuscule


Fin de crépuscule sur le Lac de Puydarrieux, avec les brillantissimes Venus et Jupiter. Peu avant, je laissais l'intervallomètre mener à bien une série de cent neuf clichés, histoire de pouvoir mettre en évidence le caractère stationnaire des nuages d'ondes (Altocumulus lenticularis) suspendus au-dessus des Pyrénées :


Altocumulus flocus virga


Portrait d'une variété nuageuse peu commune : l'altocumulus flocus virga (retenez ce nom par coeur pour briller en société). Cette sorte de grosse méduse est produite par la chute de particules de glace à partir d'une perturbation locale de l'étage moyen. Très chic.

lundi 6 octobre 2008

Retour a Puydarrieux


De retour à l'extrémité méridionale du Lac de Puydarrieux, je me replonge dans les joies de l'observation ornithologique. Surprise, quatre grandes aigrettes y ont élu domicile. L'une d'elle, en quête de poissons, remontait prudemment la Baïsole et s'approche lentement de moi. Hélas, en essayant de me déplacer légèrement pour obtenir une meilleure vue, ma présence est trahie, et le blanc héron s'envola, l'air fort mécontent !

De retour sur les rives du Lac de Puydarrieux,
je béais d'admiration devant la beauté du crépuscule.
Tant et si bien que la nuit se fit,
et c'est alors l'objectif qui béa,
pour avaler un peu de lumière nocturne.

Et c'est accompagné des grognements des grèbes huppés
que je pus assister au passage de la station spatiale internationale.

jeudi 25 septembre 2008

Parapluie abandonné

Singulière apparition matinale
que ce parapluie solitaire émergeant
des eaux du Lac du Bousquetara.

samedi 20 septembre 2008

Le repos du tracteur

Un quartier de Lune pour la lumière,
une pose de 732 secondes pour que filent les astres,
inlassablement,
tandis que dorment hommes et machines.

mercredi 17 septembre 2008

Cirrus et bastion

Comme ils flottent haut, ces infimes cristeaux de glace qui dévorent l'azur !
Je les contemplais, glissant dans l'air fin des altitudes bleues, en buvant la chaleur que me renvoyaient ces parois fouillées de soleil.

mardi 16 septembre 2008

Lectoure et la Lune

J'avais rendez-vous avec la Lune envoûtante à son lever, mais des nuages élevés masquèrent son apparition. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'elle se révéla, nimbé de ces nuées qui, en la voilant, la rendait pourtant encore plus présente.

lundi 15 septembre 2008

La Chose d'un autre monde

Un joli petit monstre, couleurs d'automne.

mardi 9 septembre 2008

Double nuage en rouleau


Un orage landais a remué quelque peu la basse troposphère. Comme dans le cas d'un caillou qui vient altérer la lisse surface d'un étang, cette perturbation peu se propager assez loin de sa source en adoptant une forme d'arc de cercle ou de droite. Confiné par la gravité et le caractère extrêmement stable de la partie la plus basse de l'atmosphère, soigneusement régie par les lois de la mécanique des fluides, et idéalement rendue visible par une humidité suffisante, cette perturbation se matérialisa sous la forme d'une onde dédoublée qui traversa (trop) rapidement le ciel gascon en se propageant vers l'orient. Le cliché panoramique ci-dessus la révèle tandis qu'elle s'éloignait déjà rapidement du château.

Cadeau matinal


Jolis altocumulus flocus au lever du jour.

vendredi 5 septembre 2008

Azur turbulent

samedi 30 août 2008

Nuit électrique

Une belle soirée pleine d'éclairs, enfin ! Les foyers orageux qui ont le bon gout de se manifester au cours du crépuscule perdurent jusqu'au coeur de la nuit. Mon but est alors de trouver à temps des avants-plans photogéniques, parfois inhabituels, pour que ces images d'orages gagnent une nouvelle dimension :

Coup de foudre du coté de Nérac.
Par chance, les nuages n'encombraient pas trop le ciel
ce qui m'a laissé le loisir de contempler ce majestueux
cumolonimbus s'élever dans les lueurs du crépuscule.

Orage vu de La Romieu.
Ces éclairs plus distants ont gagné des teintes plus chaudes
à cause de l'absorption atmosphérique.
Et je trouve qu'ainsi parés ils s'accordent
très bien avec les couleurs des vieilles illuminées.

Le vent chantait dans les superstructures
de ces grands silos situés entre Ligarde et Lectoure.

mercredi 27 août 2008

Rocs et nuées

Quatre photographies en avant-première en souvenir d'une inoubliable randonnée du coté des Pyrénées -Atlantiques :


Sur les flancs du Billare.

Les Orgues de Camplong noyés de nuages.

Après le déluge.

Est-ce l'orage qui couve sur le Pic d'Anie ?

Calcaire et étoiles

Le Billare sous les étoiles,
à l'heure où le Cirque de Lescun
repose sous sa couette de brouillard.

dimanche 24 août 2008

D'autres horizons

Au cours d'une trop courte escapade sur le Crêt de l'Oeillon (un des sommets du Massif du Pilat, dans la Loire), les Dieux sont avec nous en nous offrant une visibilité remarquable : voici le Mont Blanc, que j'ai si souvent vu d'avion. De l'autre coté, c'est le Mont Ventoux qui se devinait dans l'éblouissante lumière méridionale.
Sacré panorama ! A quand une traque aux orages sur les hauteurs du Pilat ?

lundi 18 août 2008

La Lune et les croix

La lune-plus-tout-à-fait-pleine se lève derrière les croix qui se dressent au sommet de la motte castrale du village de Moncassin :


Compagnons du crépuscule

Je retrouve les joies de l'ornithologie au bord du Lac de Puydarrieux. Et je nourris une sympathie particulière pour ce héron bihoreau, qui partage mes habitudes crépusculaires.

A l'affut tandis que la pénombre croît.

Une heure plus tôt j'avais saisi ce héron cendré en train de faire son important ...

Avant de perdre de sa superbe devant un congénère intolérant !

dimanche 17 août 2008

La couleur du rien


Ce ciel n'était uniforme que pour ceux qui ne se donnait pas la peine de le regarder. Et cette ondée qui se promenait au travers de la Gascogne ressemblait à un orage, mais à aucun moment je n'ai entendu le tonnerre.

mercredi 6 août 2008

Nuit électrique

Ce soir un complexe convectif mésoscale (autrement dit un orage de derrière les fagots) prend naissance sur le sud-ouest. L'enfantement du monstre s'accompagne, hélas, de vent et de nuages bas, et ces derniers vont, alliés à la pluie, considérablement nuire au caractère photogénique de cette nuit pas comme les autres.

Impact simple près de La Sauvetat.

Un des nombreux éclairs en nappe qui accompagnèrent l"éloignement du monstre.

Au revoir Naïs


Ma chienne est morte.

Je l'ai enterré le long de la haie
près des vieilles balles de foin.
Là, ni plus bas, ni plus haut,
un jour elle me retrouvera.
Pour le moment
elle est partie avec ses poils,
avec hululements inimitables,
sa truffe fraîche,
sa broche en acier chirurgical et son air de chiot éternel.
Et moi qui ne crois pas, matérialiste,
au ciel promis, au ciel céleste pour aucun homme quel qu'il soit
pour cette chienne ou tout autre chien je crois au ciel,
oui, je crois en un ciel
où je n'entrerai pas,
mais où elle m'attend
pour qu'à mon arrivée
l'affection m'y accueille.

Elle ne fut jamais un serviteur.
Elle eut à notre égard une amitié de félin,
gardant sa suzeraineté,
une amitié d'étoile indépendante
sans autre intimité que celle nécessaire,
sans exagérations.
Non, ma chienne, elle, me regardait
m'accordant l'attention dont j'ai besoin,
l'attention nécessaire
pour faire comprendre à un vaniteux
que dans sa condition de chien,
avec ces yeux-là,
plus purs que les miens,
il perdait son temps.

Pourtant elle me regardait de ce regard
que m'avait réservé toute sa douce vie poilue,
sa vie de berger, à vouloir garder tout ce qui se présentait,
tournant autour des poussins et des poules,
des chevaux trop rapides,
des chèvres effrontées et des chats affectueux,
lançant ses étranges aboiements d'otarie indignée.
Ou encore silencieuse près de moi
sous la Voie Lactée,
les aurores boréales,
les pluies d'étoiles filantes,
sur les crêtes pyrénéennes
ou lorsque le soleil s'éclipse,
sans jamais m'importuner ni rien me demander.

Bien sûr elle craignait le tonnerre que j'aime tant,
mais c'est un jour d'orage que nous l'avons adopté,
sans connaitre son age ni son passé;
douze ans et un mois plus tard elle nous quitte,
de la plus douce des façons,
au cœur de l'après-midi torride,
un frémissement inattendu à nos pieds,
deux secondes ont suffit.

Ensuite il y eu cette nuit peuplée d'éclairs,
et la pluie tiède sur la terre fraiche de sa tombe,
et nous ne pouvions y croire.

Il n'y a pas d'adieu pour ma chienne disparue.
Il n'y a, il n'y eut de mensonges entre nous.
Elle est morte, je l'ai enterré.
Ce qui lui est arrivé m'est réservé aussi,
qu'il y ait un ciel ou qu'il n'y en ait pas
Je me refuse à croire en un au-delà
Réservé à l'homme seul.
Ce ciel là n'en serait pas un.

Librement adapté du poème Un chien est mort de Pablo Neruda, in "La rose détachée", d'après la traduction de Claude Couffon.

mardi 5 août 2008

Gros temps sur l'Astarac

Orage monstrueux près de Mirande.

Eclair et chevaux.

Impact à moins d'un kilomètre à Saint-Médard.

C'est en revenant de l'Astarac (c'est-à-dire du sud du Gers), en poursuivant les orages qui se déplacent vers la Garonne, que je découvre ce platane brisé lors du passage du front de rafale à l'entrée du village du Brouilh-Monbert.

Sous la ronde des astres

Esclave de l'intervallomètre que je lui ai imposé, l'appareil à cumulé 181 poses de 30 secondes entre 21h21 et 23h08 le soir du 24 avril 2008. Et voici le résultat, rendant compte de la majestueuse rotation apparente de la voute étoilée :


(Pentax *ist Ds, objectif Sigma 15/2.8 à pleine ouverture, 800 iso)

lundi 28 juillet 2008

Somptueux cumulonimbus - 2

Une looongue traque aux orages m'a amené jusqu'aux portes de Gaillac, après avoir traversé la Lomagne gersoise et tout le Tarn-et-Garonne, non sans m'être livré à une errance déconstructive aux abords de Montauban. Réussir à gagner de vitesse la foule idiote des nuages bas qui arrivait de l'ouest est l'un des éléments qui m'a poussé ensuite à poursuivre ma route vers le levant, jusqu'à gagner le département du Tarn.
Même si les orages en eux-même m'ont échappé, c'est au coucher du Soleil que mes efforts allaient être récompensés par l'apparition quasi-surnaturelle de cette immense cumulonimbus sur l'enclume duquel se projettent les ombres d'autres nuages :

Vue générale (zoom 10-20 Sigma à 10 mm).

Détail de la bête (Pentax-M 50/1.7 à 2.8).

lundi 21 juillet 2008

Quand parait la Lune

vendredi 18 juillet 2008

Le temps des moissons

Des andins de paille ...

... et une vieille moissonneuse et
son nuage de poussières entre ombre et lumière.
Encore un petit bonheur photographique.

dimanche 13 juillet 2008

Un soir en Gascogne

dimanche 6 juillet 2008

Toute une nuit d'orage

A partir de minuit et demie se manifeste une myriade de petits foyers orageux. De Pau à Cahors, les éclairs se multiplient, et me voici, oublieux du sommeil qui déjà s'emparait de moi, allant de colline en colline en quête d'éclairs. En même temps est diffusée la "Nuit de la Peur" sur France Culture, à l'occasion du dixième anniversaire de l'émission Mauvais Genre. Et c'est "bercé" par Jean Ray que j'assiste, quelque peu dépassé par la multiplicité des orages, au bombardement électrique :


Quadruple coup de foudre sur le Lectourois.

Eclair extranuageux.

Impact en direction du nord.