mardi 25 janvier 2011

Obstination





samedi 15 janvier 2011

Lumières de l'hiver : 15 janvier 2011 - 2

Poursuite de mon pèlerinage en quête de brumes enchanteresses. Ayant mis le cap au sud, me voici à présent entre Castera-Verduzan et Jegun, comblé par ces lumières rares :



Lumières de l'hiver : 15 janvier 2011 - 1

Ce 15 janvier me réserve un grand crû en ce qui concerne les brumes de Gascogne. Miracle de la trêve hivernale (je suis en "vacances" tout au long du mois de janvier), je tombe du lit suffisamment tôt pour me retrouver sur les chemins de campagne plusieurs minutes avant le lever du soleil. J'ai donc le loisir de saisir quelques délicates nappes de brouillards de rayonnement glissant sur les champs humides dans les lueurs de l'aube. Toujours enclin à vouloir me rapprocher des Pyrénées (que je n'ai que trop peu l'occasion de côtoyer ces temps-ci), je prends la direction du sud, et rejoins Castera-Verduzan par des chemins détournés :







vendredi 14 janvier 2011

Brouillard d'évaporation




Un matin de grisaille sévère, une gangue aqueuse qui englue collines et vallons, puis soudain c'est l'éclaircie inattendue. Les rayons du soleil au méridien fouillent les labours, et la terre gorgée délivre ses humides exhalaisons sous la caresse calorifique de l'astre majeur.
L'invisible vapeur d'eau qui émane des mottes et des sillons se condense aussitôt au contact de l'air froid de janvier. Nuées de gouttelettes infimes, mais perceptibles dans leur pullulement par l'efficace diffusion de l'éclat solaire qu'elles produisent en contre-jour. Et les volutes paresseuses qui ondoient en lumière sur les champs sombres offrent l'illustration d'une micro-aérologie pleine de grâce.
Un peu de rigueur toutefois dans ce bref enchantement : il serait impropre de qualifier ce météore de brouillard d'évaporation. Il s'agit d'un brouillard de mélange, car la condensation s'effectue à la faveur de la rencontre avec l'air plus froid situé immédiatement au-dessus du terrain. Et cette variété de brouillard admet trois frères, qui sont les brouillards d'advection, de détente et de rayonnement. Et c'est ce dernier qui est le plus souvent représenté dans ces pages.

lundi 10 janvier 2011

Monts et brouillard

Un cantero entouré de nébulons.

Effet de lumière, comme si une menace planait.

Le Pic, le brouillard, et le champ ponctué de chênes.

Noyée de brouillard

Le brouillard lourd et paresseux campe sur ses basses position.
Sa froide inertie l'accroche au vallon, il feint d'ignorer le soleil neuf.
Mais ce matin à un goût de victoire : j'ai réussi à me lever avant lui.

Brouillard et lumière

Encore une matinée magique où d'épaisses nappes reposent dans chaque vallon :


J'apprécie de plus en plus des compositions minimalistes telles celle-ci :


Un aperçu du village d'Ordan-Larroque :


Et pour finir, cet enchantement de lumière. J'habite en plein centre de cette scène, entre deux flancs de colline, entre deux pans de brouillard, sous la tutelle distante du Pic du Midi :

samedi 8 janvier 2011

Lumières matinales

Pas de regret d'avoir quitté la couette quand je me retrouve devant pareille féérie matinale :





Le petit souffle qui vient de l'est, celui qui accompagne classiquement ces enchantements embrumés, fait glisser des écharpes nébuleuses au travers des rideaux de chênes :



Quelques brèves crêtes pyrénéennes sont visibles sur l'un de ces quatre clichés. Saurez-vous les retrouver ?

vendredi 7 janvier 2011

flamboiement

Encore un coucher de soleil sublime, comme savent nous en réserver les douceurs de janvier :




jeudi 6 janvier 2011

Couleurs folles

Magie vespérale au moment où le soleil s'immerge à l'horizon en se glissant entre les nuages. L'écho du jour se réverbère sur les nébulons ondulant en altitude, et jette des couleurs folles sur la brume de la plaine et les neiges des Pyrénées :




mardi 4 janvier 2011

Eclipse ratée


Pour l'éclipse partielle que l'art astronomique avait prévu pour ce matin, j'avais trouvé un point de vue qui devait me permettre une prise de vue spectaculaire. Avec 750 mm de focale, l'apparition du soleil transformé en croissant se levant par-delà le clocher de la cathédrale de Lectoure aurait été du plus bel effet, assurément. L'absorption atmosphérique serait entrée en scène, et dans mes espoirs elle atténuait l'éclat de l'astre du jour en le parant d'une belle teinte orangée...
Hélas ! Les dieux en ont voulu autrement.
Réussissant à tomber du lit, je gagnais le belvédère convoité, j'étais donc au rendez-vous, tout comme le soleil qui s'est assurément levé comme il fallait. Et l'absorption atmosphérique était elle aussi au rendez-vous, mais sous la manifestation d'une inamovible couche de stratus. Mes espoirs photographiques anéantis, je n'avais plus qu'a errer comme une âme en peine dans la grise campagne. Bouhouhou ...