Après la nuit, avant le soleil
Facile d'être sur pied dès l'aube pour qui se couche peu après les poules. Toujours pas d'électricité depuis Klaus ... Une excellente occasion de remettre les pendules à l'heure, de dormir beaucoup, contrairement à mes habitudes. Mais bon sang, qu'est-ce que la nuit est sombre ... Même si je goute les joies astronomiques hivernales sous un ciel croulant d'étoiles, encore épargné par les quelques lumières qui progressivement reconstellent la campagne, il m'est difficile de pas éprouver quelque appréhension lorsque l'après-midi touche à sa fin, et qu'une looongue nuit ténébreuse (et sans internet !) s'annonce.
L'arrivée du soleil, tant désirée, est un moment merveilleux :
En haut du coteau, les pieds foulant des herbes couvertes de gelée blanche, le vent d'est me gelait les doigts (j'avais oublié les gants) tandis que quelques dizaines de mètres en contrebas les bancs de brume parressaient mollement. Ô finesses de l'aérologie ...